SYSTEMA

Le Systema l'art martial qui libère...

Dans la pratique c’est avant tout un travail sur soi où l’on va se confronter à ses émotions (stress, peur, appréhension) et tenter de les équilibrer grâce à la respiration, socle sur lequel s’appuie tout l’enseignement.
Face à une multitude de situations de combat et/ou de survie (debout, sol, plusieurs agresseurs, couteau, bâton, etc…) on apprend à connaitre ses capacités d’adaptation, de réaction. 4 principes guideront la pratique : la respiration, la détente, la structure et le mouvement. C’est leur unité qui fait le Systema. La respiration amène de la détente qui donne une structure correcte, qui permet le mouvement juste. Par détente on entend l’état de tension adéquat du corps et de l’esprit, pour faire ce qui doit être fait le plus librement possible. Par structure on entend une colonne vertébrale érigée, les articulations alignées pour garder le corps et le mental disponible. En effet, le simple fait de ne pas se tenir droit par exemple empêchera une respiration correcte et sollicitera excessivement les muscles. En découle un stress mental et physique qui s’ajoute à celui généré par la situation…
Du point de vue martial, pas de règles ni de cadres à proprement parler. Issu du champ de bataille le Systema a été adapté à la vie civile et il appartient à l’être responsable et éthique qui est derrière chacun.e d’ ajuster ses gestes. Dans les faits… on tord, on projette, on frappe partout et avec tout ! Et surtout avec calme… nous sommes en effet persuadé.e.s qu’abandonner sa conduite à ses pulsions ou à ses peurs enferme le corps et l’esprit et les rend « indisponibles ». Avec discernement aussi… ce qui laisse la possibilité de s’adapter à toute situation et faire juste ce qu’il faut pour que le conflit disparaisse et ne nous traumatise pas.
Le Systema – pour peu que l’on s’entraîne sérieusement – change entièrement la personne qui s’y adonne. D’expérience, on a pu constater que pour grand nombre de pratiquant.e.s ce travail se révèle un puissant libérateur de tensions physiques et psychologiques. Et ce goût de liberté déborde vite du cadre des entrainements ou d’une hypothétique confrontation…